Katie et Nathan s’étaient promit qu’un jour ils se marieraient mais ce jour-là n’était pas près d’arrivé. Un soir, Mia, la maman de Katie, décida de quitter son mari et d’emmener sa fille loin de la ville de Seattle, séparant et déchirant à jamais deux enfants qui n’avait alors que quatre ans. Quatorze ans se sont écoulés depuis, et Nathan et Katie ne se sont jamais revus.

Chapitre 1 :

En Arizona, là où règne une chaleur étouffante et où Mia a décidé de s’installer, Katie fête ses 18 ans. Elle n’était pas malheureuse en ce jour mais elle était bien triste à l’intérieur d’elle-même. C’était le moment d’ouvrir ses cadeaux, Katie et sa mère étaient installées dehors, sur la petite table de la terrasse cachées sous un parasol.

-Vite Katie, ouvres tes cadeaux !

- Oui, oui. Deux minutes.

Katie ouvrit le gros paquet posé devant elle :

-WOW ! Une couverture ! dit Katie avec un enthousiasme feint. -C’est moi qui l’ai faite. Et tu vois chaque morceaux représentent chacun des endroits où on a été ensemble. C’est génial ? Allez, ouvre le second maintenant.

Elle prit alors le second cadeau, beaucoup plus petit que le premier dont la première chose qu’elle aperçu fut une boîte bleue. En l’ouvrant elle découvrit un tout petit… livre ?

-Euh… Merci. Mais qu’est ce que c’est ?

-Ouvre le livre, tu vas voir. En faite, ce n’est pas vraiment un livre. J’ai trouvé ça au marché, tu sais celui où je suis allée la dernière fois. C’est une petite boîte à secret.

-Et elle me servira à quoi ? C’est tout petit. Enfin, peu importe, merci quand même.

Katie alla donc ranger ses nouvelles affaires dans sa chambre. Quel merveilleux anniversaire… j’aurai tellement aimé que tu sois là papa. Ça aurait tellement mieux avec toi.

Soudain la sonnette retentit. Pourtant elles n’attendaient personne puisqu’elles venaient d’arriver.

-Je suis désolée mais elle n’est pas là. Sortez de chez moi ! Vous n’avez rien à faire ici !

-Maman ? Que se passe-t-il ?

-Ce n’est rien. Ce monsieur allait partir. Dit Mia.

-Vous êtes mademoiselle Bay ? dit l’homme en se tournant vers Katie.

- Oui. Je peux vous aider ? On ne se connait pas.

- Non, effectivement. Je me présente, je suis l’agent Druli du commissariat de Seattle. Il serra la main de Katie et lui demanda s’ils pouvaient s’entretenir quelques instants.

-Je regrette monsieur Druli mais ma fille ne s’entretiendra avec personne et sûrement pas vous ! Cria Mia.

- Sauf votre respect madame, ce n’était pas à vous que je demandais. Et je n’ai en aucun cas besoin de vous demander la permission puisque votre fille est majeure à présent.

L’agent Druli pria Katie de s’asseoir sur un fauteuil du salon et demanda s’il pouvait lui aussi s’asseoir.

-Je peux vous appelez Katie ? Elle hocha la tête. Si je suis ici Katie, c’est pour vous annoncer une mauvaise nouvelle. Il y a deux semaines votre père est mort. Il a été appelé pour le braquage à main armée d’une bijouterie en centre ville et il a malheureusement été grièvement touché par une balle et est décédé à l’hôpital suite à ses blessures. D’après ce que nous savons, cela faisait des années que votre père était à votre recherche, sans succès. A sa mort, sachant l’héritage que vous venez de toucher puisque vous êtes majeure, il était de notre devoir de finir le travail de Charles.

-Deux semaines ? Il est mort suite à une blessure par balle ?  Se tournant vers sa mère, Katie explosa tout à coup : Tu m’as menti ! Ça fait quatorze ans que tu me mens ! Papa était toujours en vie  et tu m’as empêché de le voir ! Pourquoi ?! Pourquoi maman ? Comment as-tu pu faire une chose pareille !

Katie était en état de choc. Elle demanda à l’agent Druli s’il fallait qu’elle aille à Seattle, puis courut dans sa chambre, ramassa tout ce qu’elle trouva, fourra le tout dans un sac et parti avec lui sans prendre la peine d’écouter les supplications de sa mère. Arrivée à Seattle, Druli l’amena au cimetière où elle pu voir la tombe de son père puis il la déposa au commissariat. Elle rencontra alors les anciens collègues de son père et discuta plusieurs heures avec eux. Elle apprit donc que l’agent Druli avait été le meilleur ami de Charles, le père de Katie et que celui-ci pouvait l’héberger pour la nuit. Le lendemain Katie retrouva le notaire et l’avocat chargé de l’affaire au commissariat où elle su que son père lui avait laissé sa maison, une voiture toute neuve et un compte en banque plein à craquer. C’est en arrivant devant une immense demeure qu’une question lui vint alors à l’esprit. Une question à laquelle elle n’avait pas songé jusqu’ici puisqu’elle ne s’était pas chargée de l’enterrement de son père, et que comme elle n’était pas majeure au moment des faits personne n’avait pu toucher à l’argent.

-          Qui a payé pour l’enterrement de mon père ? demanda-t-elle à l’agent Druli.

-          La famille Roberts a tout organisé. Comme ça faisait des années que ton père te cherchait, en vain, ils se sont dit qu’ils ne pouvaient pas laisser ton père à la morgue et qu’il méritait d’être enterré dignement. Ils ont dépensé une grosse somme pour le lui offrir. Mélissa y a mit tout son cœur, c’était vraiment magnifique. Ils ont filmé la cérémonie. Elle disait que le jour où tu reviendrais et que tu apprendrais la mort de ton père, tu voudrais sans doute pouvoir voir ce jour.

-          Oui, en effet. C’est très aimable à elle…

Katie avait emménagé dans la maison de son père depuis quelques jours maintenant. Le notaire était passé pour qu’elle signe des papiers. Tout était en ordre ; la maison lui appartenait, la voiture et l’assurance, déjà à son nom, étaient déjà payées et toutes les factures étaient réglées. Tout était propre et bien rangé. Elle avait nettoyé chaque pièce de la maison sans trouver de trace de sa chambre mais en contre partie, elle avait découvert deux portes verrouillées dont il n’y avait aucune trace de clés dans la maison.

Après quelques jours, le frigo étant vide, il fallait bien qu’elle aille acheter de la nourriture. Elle prit alors les clés, ferma la maison et pris la voiture jusqu’au supermarché du coin. Depuis plusieurs jours, elle évitait une personne et espérait de toutes ses forces de ne pas la croiser. Mélissa Roberts était passé à plusieurs reprises ces deux derniers jours mais Katie n’était pas prête à la revoir.

Après toutes ces années, elle se rappelait de Mélissa et de David Roberts comme des gens merveilleux. Malheureusement elle se souvenait aussi du jour où elle était partie, où elle les avait regardé depuis la fenêtre arrière de la voiture de sa mère, disparaître au bout de la rue, tenant dans leurs bras un petit garçon effondré et en larmes. Nathan Roberts, le petit garçon avec qui elle avait promit qu’un jour ils se marieraient.

Poulpe